Avouons-le nous avions tous cru, l'an dernier, à une crise sanitaire temporaire. Et voilà que le provisoire dure. Et qu'il crée de nouvelles tendances qui vont à coup sûr avoir des effets sur nos modes de vie.
Pour ne retenir que l'immobilier, on perçoit bien que la demande reste forte alors que la construction neuve a subi un ralentissement. On constate aussi que chacun revise ses priorités et ses exigences, préférant dans certains cas privilégier l'espace intérieur et extérieur, quitte à résider plus loin du centre.
A chacun de revoir ses critères d'appréciation lors d'un achat immobilier.
Quant aux plus aventureux, ils pourraient se laisser tenter par la transformation d'un local commercial en logement. C'est possible au prix d'un dossier de formalités assez étoffé. Mais cela peut permettre de réaliser de belles opérations. Pour les propriétaires bailleurs, les difficultés s'accumulent, d'autant plus que certains locataires, par exemple les étudiants, sont très déstabilisés par la crise sanitaire. Pourquoi, dès lors, ne pas avoir recours au bail notarié, plus sûr, et aux assurances loyers impayés, notamment la garantie Visale qui va être étendue à un public plus large de salariés?
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Cependant la transformation de locaux commerciaux ou de bureaux en habitations a le vent en poupe. En effet nous passons moins de temps au bureau et la demande de logement est toujours en hausse. Cela parait être logique même: avec le télétravail, les bureaux sont bien moins occupés qu'avant, et cette tendance devrait en partie perdurer.
Parallèlement, la construction de logements neuf a pris du retard, alors que la demande de logements reste vigoureuse. De plus, il est plus vertueux de rénover que de détruire et reconstruire, et on s'oriente désormais vers des quartiers "mixtes", mêlant activités tertiaires et logements. Un alignement des planètes semble donc en place pour multiplier les opérations de transformation de locaux e bureaux ou commerciaux en habitations
Cela concerne à l'évidence des centres urbains, tels que Paris et les grandes métropoles. Il faut que la municipalité soit d'accord pour se passer des recettes fiscales de l'Immobilier d'entreprise et puisse s'engager à construire à construire des écoles, etc. Il n'empêche que la Ville de Paris, par exemple, désire se lancer dans ce processus. Certains grands investisseurs se penchent aussi sur la question car les rendements locatifs des bureaux et des logements se rapprochent.
Il s'agit plutôt d'une niche, et le particulier qui voudrait se lancer devra passer par bien des formalités, comme d'l'accord de la copropriété et celui de la Mairie. les particuliers se lancent plutôt dans la transformation en logement d'un local commercial situé en pied d'immeuble. Là encore, certaines municipalités s'y opposent car les commerces disparaissent en centre-ville, mais que va-t-il se passer après la crise sanitaire? C'est à surveiller.
De plus la loi Elan de 2018 a simplifié les démarches. Ce qui sûr, c'est que le prix d'achat d'un tel local est inférieur à celui d'un logement, et que celui-ci peut entrer dans le cadre d'un investissement Pinel, soit une réduction d'impôt de 12% à 21ù du prix du bien si celui-ci est loué nu pour une durée de 6 à 12 ans et à un loyer plafonné. A considérer, donc, pour les investisseurs aventureux, ou bien accompagnés!